C’est mercredi, c’est article de blog !
Non pas que le monde entier me le réclame à cor et à cris, mais ça viendra !
Sujet du jour : je sèche !…
Tellement de trucs en tête … Cette semaine, je réponds à 2 appels d’offre , boucle deux présentations et autant de propositions…
Je ne sais pas ce qui en ressortira. Si je suis retenue, je vais avoir beaucoup (trop) de travail. Mais mieux vaut toujours trop que pas assez.
Avec trop, on se débrouille toujours, on trouve des collaborations.
Avec pas assez, on rame juste pour payer ses charges.
L’éternel problème de l’indépendant, quel qu’il soit !
C’est dur dur cette course à l’échalote. Je vous assure. Que celles et ceux qui ne l’ont jamais vécu me croient sur parole : l’enfer sur terre d’aller chercher sans cesse de nouveaux clients, de se demander comment on va vivre cette année…
Ce n’est pas rien ce stress ! Certes, en étant salarié.e aujourd’hui, on ne marche pas sur des pétales de roses… loin s’en faut ! Mais tout de même ! Pas besoin de se demander comment on va bouffer le mois prochain…
Indépendant, on vit sans filet de sécurité : pas droit au chômage… Si on faiblit ou si on n’a pas de marchés, c’est la cata !
Mon intention n’est pas de vous apitoyer sur mon sort et celui de mes congénères, mais juste de dire ce qui est (comme dirait ma mère). Les choses sont ce qu’elles sont : c’est quand même plus simple d’avoir un salaire qui tombe tous les mois, des RTT, des congés payés et des indemnités de chômage en cas que…
Alors, certes, personne ne nous a obligé à devenir indépendant ! A nous lancer dans cette aventure. A nous jeter à corps perdu dans les affres de la petite entreprise.
Je me souviens d’un conseiller de Pôle emploi (qui était encore l’ANPE à l’époque) me disant, médusé, qu’il ne comprenait pas que je me lance dans « cette galère de la création d’entreprise, vu le niveau de mes indemnités » (sic) !
Pouah !
Ceci étant dit, je ne regrette pas ma liberté, qui a un prix, énorme certes, RSI compris, mais qui n’a pas de prix non plus…
Vive le statut d’indépendant ! Pas valorisé, accompagné, protégé, respecté en France. Mais vive cette liberté que l’on se prend, choisit, assume !