Le Covid19, ce micro-organisme plus petit qu’une bactérie, est en train de bouleverser le monde.
Il ne nous laisse pas d’autre choix que de nous adapter, plus ou moins rapidement, plus ou moins facilement et avec plus ou moins de chance et de succès…
L’économie mondiale est à l’arrêt ou presque, tous les secteurs sont touchés sauf ceux qui relèvent des besoins de première nécessité et les services d’intérêt général, sur la brèche.
Il n’est pas question ici de porter un jugement sur la gestion de cette crise par les pouvoirs publics.
Ils ont fait, font et feront des erreurs. Ils tâtonnent, avancent ou reculent au rythme des recommandations des experts qui les entourent et conseillent. Au rythme des échecs et des réussites des autres pays touchés. Au rythme enfin de leurs propres croyances, interrogations et incertitudes.
Il est question ici de communication sur, autour et après la crise.
Car, la communication dans cette période est essentielle et parfois vitale !
Nous attendons de nos responsables politiques une transparence totale, des consignes claires, une volonté affirmée de répondre aux besoins primaires des habitants.
Dans tous les cas, il semble que l’important soit de rester en lien, de maintenir ce lien sur la durée, voire de le renforcer, et de l’humaniser aussi.
Nous sommes avant tout des hommes et des femmes qui ont besoin d’être sérieusement informés et considérés comme des adultes.
Aussi, lorsque l’on exerce une responsabilité quelle qu’elle soit, en particulier dans le champ public ou social, on se doit de communiquer régulièrement tant auprès de ses équipes que de « ses » usagers. Sans oublier la capacité – ou au moins la volonté – de se projeter dans « un après », hypothétique, puisque nul ne sait encore vraiment quand il interviendra et à quoi il ressemblera.
Ce que l’on sait, c’est que nous devrons retisser des liens, pas forcément distendus si l’on a pris la peine de les garder et de les resserrer, reprendre le cours d’une vie « normale », renouer à la fois avec la proximité et la distance plutôt que la distanciation.
Mais aussi retrouver confiance, en soi, en les autres, en un avenir commun. Écrire une nouvelle page, ensemble, de façon collective. Décider d’apprendre à faire autrement, enfin !
Pour tous ces chantiers, le temps de l’urgence, de l’adaptation, puis celui du deuil, indispensable, nous pourrons travailler ensemble à un nouveau récit en matière de communication qui accompagnera la nouvelle donne en matière d’à peu près… tout !
En clair, nous ne devons pas rester confinés dans une posture d’attente que toutes les réponses viennent « d’en haut », mais imaginer et décider ce que nous voulons vraiment pour nous demain.
A vite donc !